L’absence

C’est au réveil que j’ai compris. Enfin je ne peux pas vraiment parler de réveil puisque pour se réveiller il faut avoir dormi. Moi, je n’avais pas dormi. A chaque fois que je m’assoupissais légèrement, quelqu’une entrait pour me prendre la tension ou du sang, ou regarder entre mes cuisses. De toutes façons, comment j’aurais pu dormir? La veille, après m’avoir répété pendant sept mois que tout allait bien, on m’avait fait une césarienne en urgence. L’obstétricien m’avait tout bien expliqué sur ma pathologie. Il avait dit que 34 semaines d’aménorrhée c’était très bien, que les bébés n’avaient plus de risque, qu’ils étaient équipés comme il fallait et tout et tout. Je ne me suis pas posé de questions, puisque c’était ok pour le bébé, j’étais ok. (En réalité, je n’aurais pas eu le choix, mais ça je ne le savais pas. Plus tard, il m’a dit qu’il aurait également fait l’intervention à 28 semaines d’aménorrhée, je n’ai pas demandé s’il l’aurait faite avant …).

Pour cette césarienne, en urgence, tout était tellement irréel que je n’ai pas eu le temps de paniquer. J’étais donc plus détendue que pour ma première césarienne qui avait été programmée. L’équipe était rapide et efficace, Papa Breizh a presque raté la sortie. Tout le monde était réceptif à mon humour ravageur et j’ai beaucoup plaisanté sur ma carrière de mannequin lingerie. En effet, pour ma première césarienne, on m’a souvent répété que ma cicatrice serait localisée sous mon slip et que je pourrais continuer à porter des maillots deux pièces. Argument au combien convaincant! Une des infirmières du bloc m’a rétorqué que son gynécologue lui avait arguer qu’au moins elle serait toujours une jeune fille en bas ….

Puisqu’on avait réussi à faire une rachianesthésie (au lieu de l’anesthésie générale qu’ils redoutaient), en plus d’être consciente pour discuter chiffons, j’ai pu voir mon bébé. Quelques secondes. Je l’ai trouvé irréel. Comme tout le reste finalement. Ma première pensée a été qu’il avait de grosses testicules. Elle s’accompagnait d’une grande déception qu’il en ait, des testicules, moi qui rêvait d’une fille. Quand je pense que ma première pensée à la vue de mon premier fils a été « il est beau« , je culpabiliserais presque si je n’avais pas le sens de l’humour et surtout déjà beaucoup d’amour pour ce petit deuxième couillu. Ensuite il est parti, je ne sais pas trop où, le papa aussi.

Moi, ils m’ont bien toute agrafée, ensuite je suis allée aux soins intensifs. On m’a expliqué que je ne pourrais pas être avec mon bébé là-bas. Dans ce service, ils n’y a pas de chambre mais des boxes avec beaucoup d’autres malades qui ont eu des interventions diverses et variées puisque j’étais dans un hôpital général. Là où j’avais accouché la première fois, ils ne faisaient que maternité et gynécologie. Du coup les soins intensifs comptaient quatre lits. La nuit de la naissance de mon premier fils, nous étions deux (et la deuxième était une dame qui avait eu une opération gynécologique). J’avais une infirmière adorable qui venait dans la chambre dès qu’elle entendait le Putois gémir et qui m’aidait à le mettre au sein puisque moi je n’avais même pas le droit de me lever. Elle m’a dit que c’était mon bébé et que j’avais le droit de l’avoir dans les bras autant que je voulais. Elle m’a conseillé de dormir avec lui. C’est ce qu’on a fait, même si je n’ai pas trop dormi non plus cette nuit là, trop occupée à le regarder. Je garde un souvenir fort de ce tête à tête nocturne qui nous a permis de tisser nos premiers liens.

Malgré tout, les heures qui ont suivi mon premier accouchement, je me sentais vraiment KO. Bébé Putois parti faire du peau à peau avec son papa, je me suis endormie, espérant qu’on ne me le ramène pas trop tôt. On avait beau être au beau milieu de la journée. Pour cette deuxième césarienne, on avait beau être au milieu de la nuit, j’avais beau avoir sept mois d’insomnies au compteur avec une dernière nuit de trois heures de sommeil, je pétais la forme. Je m’inquiétais pour Papa Breizh qui menaçait sérieusement de s’écrouler de son tabouret et lui répétais de rentrer à la maison pour dormir (« il n’en aurait plus beaucoup l’occasion dans quelques jours » pensais-je, je me trompais juste sur la longueur du ‘quelques‘). Il m’avait donné quelques nouvelles du petit bébé (auquel je devrais trouvé un surnom pour le blog maintenant). Il était aux soins intensifs et tout allait bien. Ou alors était-il en réanimation et avait-il besoin d’aide pour respirer? Pour être parfaitement honnête, je ne me rappelle pas. Dans ma tête il allait bien, je l’avais entendu crier, 34SA était un bon âge, tout le monde allait bien, sauf Papa Breizh qui était crevé.

A une heure du matin, on m’a enfin transférée dans ma chambre. Si je n’avais pas eu les jambes anesthésiées, j’aurais poussé mon lit depuis bien longtemps pour accélérer la cadence. Je découvre ma chambre au milieu de la nuit. Je la trouve plus vétuste que celles de la maternité dans laquelle j’avais déjà accouché et j’avais prévu d’aller. Plus vétuste mais bien plus spacieuse. Je me surprends à penser qu’il y aurait bien de la place pour un lit pour Papa Breizh en plus du berceau. Je sais bien qu’avec Petit Putois à la maison ce n’est pourtant pas possible. J’avais regretté son absence lors de mon précédent séjour hospitalier, les nuits m’avaient semblé bien longues. Je redoute ces moments mais me ressaisis, cette fois j’en profiterai pour faire connaissance avec mon enfant. Je note que rien dans la chambre ne laisse supposer la présence d’un nouveau né. Je me dis que c’est surement pour rendre l’absence moins pénible. Je me demande quand même s’ils apporteront un matelas à langer et comment baigner un bébé dans un si petit lavabo. On verra ….

Je renvoie Papa Breizh à son lit et essaye de me reposer. Physiquement je me sens extraordinairement bien. Je ne ressens aucune douleur alors que je vivais un enfer avec mon mal de foie la dernière semaine et que mes maux de dos ne cessaient de s’amplifier. J’apprécie la légèreté de mon ventre. Summum du bien-être, je béni ma sonde urinaire, pour une fois dans ma nuit, je n’ai pas envie de faire pipi. J’ignore quel cocktail m’a refilé l’anesthésiste mais je crois que je plane un peu. Côté psychologique par contre, c’est la descente. La sidération se dissipe peu à peu et je réalise tout doucement ce qui se passe. Une question s’impose à moi : « Mais qu’est ce qu’il m’est arrivée? ». J’ai hâte de voir le médecin pour en rediscuter. J’ai hâte qu’on m’apporte mon bébé. Quand je pense qu’on ne m’a toujours pas mise debout alors qu’on l’avait fait au bout de trois heures la première fois et que je marchais le lendemain! Je m’agite de nervosité. Enfin, au sens métaphorique parce qu’en réalité je suis immobilisée par un reste d’anesthésie, un début de douleurs post opératoires et des tuyaux qui me retiennent de toutes part.

Le matin arrive enfin. Je n’aime pas la sage femme du jour. L’heure est raisonnable, je décide de téléphoner à Papa Breizh pour prendre de ses nouvelles, de celles de mon grand bébé et lui dire ce que je pense du personnel de garde. Il me donne des nouvelles du tout petit bébé, il est encore passé le voir la veille après m’avoir quittée. Et là, il me file un énorme coup de réalité en plein dans la face. Il me dit que là haut, là où est mon bébé, on lui a parlé de le garder jusqu’à la date du terme théorique. Que c’était parfois plus court mais qu’il fallait bien compter un mois d’hospitalisation. Je m’effondre. La sage femme rentre dans la chambre et me demande ce que j’ai. Je bredouille quelque chose à propos de mon bébé. Elle me répond : «  On va vous emmener voir votre enfant, il suffit de le demander, ce n’est pas la peine de pleurer« ….

calinrisetteabsence

Après, c’est long et c’est court. Trois semaines et demi. De la frustration, la rage de ne pas pouvoir se déplacer seule, deux étages qui nous séparent.Chaque tuyau qu’on m’enlève est une libération, un pas vers l’autonomie.Je pleure, beaucoup. Une éternité passe avant que je le tienne dans les bras. Mon corps récupère trop doucement, j’en bave. Sa première couche changée avec des gants, à travers la vitre de la couveuse. On me répète à longueur de temps qu’il va bien, mais alors pourquoi le garde-t-il? L’idée que j’ai peut-être encore mal compris et qu’il est peut-être en danger me traverse l’esprit quelques minutes. Il est dans un service lourd mais surtout pour un problème de place dans le service plus léger. La nuit, je regarde les murs de ma chambre d’hôpital et son absence m’écrase. En fait, je suis hospitalisée dans le service des grossesses pathologiques. Souvent j’entends le monitoring de la chambre d’à côté. Dans mon ventre vide, il n’y a plus de cœur qui bat.

Et puis c’est la libération, la mienne, pas encore la sienne, trop de tuyaux. « Vous êtes guérie » me dit le médecin, « alors j’étais malade? ». Mon tout petit bébé a été transféré en néonatologie, dernier sas avant la sortie. Moi je rentre à la maison, mon grand bébé a besoin de moi. Je ne serai pas cette maman kangourou que ces blouses blanches voudraient tant que je sois. Pendant cinq jours, mon hospitalisation, j’ai eu l’impression de n’être là pour aucun de mes fils. J’en ai enduré, ce n’était que le début de la course, le marathon commence. Après, c’est le déchirement, la sensation de devoir être partout et de n’être nulle part, jamais au bon endroit. Écartelée entre mes deux bébés.  L’un est si petit, si fragile, il devrait être dans mon ventre. L’autre est encore petit, je vois la peur et la douleur dans ses yeux, il a besoin de sentir que je suis là. Je serre les dents. Je me fais moi-même des piqures dans le ventre malgré ma phobie et je file à l’hôpital. Je n’ai plus le temps de pleurer. Et puis les réflexions d’une infirmière ou deux me font à nouveau chuter, les larmes coulent. J’essaye de tirer mon lait, de changer des couches minuscules et de lire des histoires du soir qui parlent d’amour et de fratrie. Ma mère vient faire la cuisine, attrape le rhume de Petit Putois et repart. Je crie beaucoup sur Papa Breizh mais il me rattrape quand je m’évanouis dans la cuisine au milieu de la nuit. Je pense que je devrais rentrer dans mon neuvième mois de grossesse et regarde mon ventre presque plat. Je renonce à donner le sein et finis un dossier professionnel très important. Parfois dans la vie, tout tombe en même temps. Parfois on doit admettre qu’on ne peut pas tout faire en même temps.

Et puis un jour, les pédiatres finissent par se demander pourquoi mon bébé est encore là. Lui aussi a lâché ses tuyaux un par un. Un jour, j’arrive et il n’est plus branché à rien. Tout le monde se fiche de sa température et du contenu de sa couche. Je l’embarquerai bien tout de suite mais il faut encore que je lui fasse son nid. Trois jour plus tard, je prends mon tout petit bébé dans les bras  et je sors du service fermé, puis je sors du grand hôpital et pour la première fois de sa vie, il sent le soleil et le vent sur son visage.

30 réflexions sur “L’absence

  1. Un petit message car votre témoignage sur votre accouchement résonne dans mon cœur…
    j’ai eu une césarienne en urgence cet été.. pour mes premiers bébés.. a 28sa+5..
    2 micro-boys (1,100 kg et 1,170kg)..
    Je les ai aperçus rapidement lors de l’intervention, vu quelques photos prises par le papa et ai du attendre le lendemain midi pour les voir.. J’ai eu beaucoup de mal à me sentir maman face à ces 2 petits bonhommes dans leurs grandes couveuses, pas dans la même pièce..
    Ne pas pouvoir les prendre à bras, glisser prudemment la main dans la couveuse, ces câbles, ces tuyaux…
    Et pour nous le malheur.. notre ainé nous quitte 4 jours après sa naissance.. La première fois où j’ai pu le prendre dans mes bras, il était déjà parti… On vit dans un tourbillon, mais il faut s’accrocher, son frère se bat alors on tiendra bon pour lui.. 13 semaines d’hospitalisation.. pas de possibilité de rester dormir.. Se battre avec l’angoisse, l’espoir, la peur et la joie de le voir progresser
    Aujourd’hui, petit guerrier à 8 mois, pèse presque 7kg et est très éveillé.
    L’épreuve de la prématurité restera dans nos cœurs.. Les équipes font beaucoup mais il y a encore beaucoup de chemin pour adoucir cette épreuve de ces bébés un peu trop pressé de nous voir

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    • Mon histoire parait bien ‘légère’ par rapport à la tienne et je mesure la ‘chance’ qu’on a eu tout les deux.
      Après j’imagine que quand on n’a pas le choix, on surmonte l’insurmontable. C’est après, à la maison, qu’on digère. Qu’on devient maman aussi.
      Pour ma part, le personnel médical n’a pas toujours aidé, en néonat en tout cas, en réa ils étaient parfaits, d’autres enjeux. En même temps je n’avais pas la patience et je n’étais pas la patiente.
      J’espère que le temps t’apaise et que de voir bien grandir ton fils te rassure.

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      • Je ne pense pas qu’il y ai d’histoire plus « légère ». Nous avons des histoires différentes mais traumatisantes à leurs niveaux… Je n’ai pas témoigné ici pour me faire plaindre, mais pour une autre image de la neonat (mais je confirme, plus de soutiens en rea qu’en néonat « classique »)
        As tu eu contact avec l’association SOS Préma? Ils sont très a l’écoute!

        Le temps aide.. Malgré tout, les progrès qu’il fait nous rappelle qu’ils devraient être deux sur le tapis de jeu.. J’appréhende son anniversaire mais il nous aide à être forts et le temps aidera a penser la blessure!
        (Aujourd’hui, il a eu un bilan pour ses 8 mois et tout va bien, c’est un warrior ^^)

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      • Loin de moi l’idée de comparer. Je dis souvent que si un homme se réveille amputé d’une jambe et déprime, ça ne servira à rien de lui dire qu’il devrait être content car son voisin s’est fait amputer des deux (oui, j’ai de supers histoires).
        En fait mon fils a passé plus de temps en réa qu’il n’aurait dû, car les soins intensifs étaient pleins. Du coup on m’a souvent dit que c’était un cas léger, qu’ils avaient des bébés trois fois plus petits et qu’il ne fallait pas que je m’inquiète (pour essayer de me rassurer, pas pour minimiser la dureté de la situation). On m’a aussi dit qu’il n’avait qu’une prématurité légère. du coup je ne le voit pas du tout comme un prématuré, mais comme un petit bébé. Mais après je me rappelle qu’il était intubé, perfusé, sondé, scopé, alors je me dis que c’est peut être pas anodin.
        Mais je crois que c’est l’idée de danger et de mort que j’ai du mal à appréhender, elle ne m’a effleuré qu’une brève seconde, du moins consciemment. Après, dans mon parcours, il était surtout en danger à l’intérieur les derniers jours de grossesse. Enfin il aurait pu l’être.

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  2. Ton article est très émouvant 😚
    On y sent le malaise, le questionnement, l’incompréhension face aux événements qui vous trouverez en même temps trop vite et parfois trop lentement 😔
    Je sais que pour nous, micro-jumelles de 35SA, ma mère s’est enfuie de sa chambre (et évanouie dans les couloirs) pour venir nous voir … et que depuis que je suis maman de deux, chaque hospitalisation d’un des garçons (et on a dégusté en 2016) fut un déchirement.
    je ne peux que compatir et te souhaiter bon courage, maintenant que votre petit guerrier (ça sonne bien comme surnom, non? ) est rentré à la maison.

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    • Merci pour ton gentil commentaire 🙂
      C’est vrai que vous avez eu votre lot d’hospitalisations et de séparation tous les quatre, j’admire ton courage.
      Maintenant qu’on est quatre nous aussi, c’est d’autres aventures qui nous attendent (se lever la nuits, nourrir celui qui hurle le plus fort- souvent le chat-…). D’ailleurs faudrait que tu fasses un article sur une de tes journées types pour me faire un mode d’emploi (mais pas le samedi marché, piscine 😉 )

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      • C’est « amusant », je ne me sens pas courageuse … on a fait les choses parce qu’il fallait le faire … c’est toi que j’aurais qualifié de courageuse 😊
        Je pense que toute mère est courageuse à sa portée.
        Et promis, je te prépare un article sur mon organisation de mère au foyer au quotidien avec deux p’tits bon hommes 😉

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  3. Je ne sais pas trop quoi écrire tellement ton récit me bouleverse, j’ai du retenir mes larmes… J’espère que maintenant tout va doucement mieux, que vous prenez vos marques dans votre nouvelle vie à quatre et que les semaines à venir seront plus douces pour vous.

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    • Tu sais que ça m’a presque fait culpabiliser de te rendre triste, après je me suis dit que c’était tes hormones 😉 Et puis après j’ai réalisé qu’en fait mon article était déprimant, à juste titre en fait, parce que ça avait été dur pour moi. Du coup j’avais besoin de l’écrire. Bon j’ai encore un article déprimant sur mon allaitement foiré à faire et j’arrête, ah non tiens, j’en ai encore un autre pas rigolo en tête…
      Enfin c’est un exutoire, globalement ça va plutôt bien. Même si j’ai le bras qui fatigue un peu de porter plus de 2kg de bébé tout en répondant aux commentaires. Plus de 2kg et des bodies préma trop petits (le sèche linge a joué un rôle), tout va bien!

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  4. Tout comme FranFran j’ai laissé couler une petite larme en te lisant. J’espère que mettre tout ça par écrit t’aide un peu à aller mieux. Ce que tu as traversé est tellement dur que j’espère que maintenant le bonheur d’être tous les quatre va enfin pouvoir s’épanouir.

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  5. Mon petit bébé a 34SA aujourd’hui. Alors ça me fait tellement bizarre de lire ce récit d’un bébé du même âge catapulté dans une couveuse, et de gens comme nous catapultés dans leur rôle de nouveaux (nouveaux) parents. J’imagine les épreuves que vous avez vécues dans ces différents services, l’incompréhension face à ce discours rassurant dans ce contexte effrayant et le tiraillement entre premier si dépendant et deuxième si fragile.

    Heureusement la fin est belle, d’autant plus belle que le reste était si dur…

    Mais ne t’excuse pas, hein. J’aime décidément toujours beaucoup tes articles, qu’ils soient légers ou graves, tu as un vrai don pour raconter. Je sais pas si je dois le dire, j’ai peur que les autres pensent que je ne les aime pas alors que c’est (complètement) faux, mais je crois qu’au niveau du style, tu es ma blogueuse préférée.

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    • Bon ben si tu es à 34sa, serre les cuisses! (oui, je suis pleine de finesse).
      Merci beaucoup pour tes adorables compliments qui me touchent énormément. J’ai justement l’impression que quand j’écris des articles où les émotions négatives sont majoritaires, ceux plus pour moi que pour les autres, ceux qui me servent d’exutoire, mon style est plutôt pauvre et brouillon. Du coup ça me touche d’autant plus 😉

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